la saga des TL suite par Jean-Michel Frenkel et Patrick Pissis
La grande histoire des Honda de trial à quatre temps se déroule sur une quinzaine d’années, des premiers prototypes de Sammy Miller sur base XL 250 Motorsport en 1973 jusqu’à la dernière RTL 250 S en 1989. Voici le résumé sous forme de tableau de la chronologie des différents modèles connus . TROISIEME EPISODE -1977 à 1979 - les 200cc : En Angleterre, au Japon, ou en France, les regards se portent sur le petit monocylidre de la TL 125 pour augmenter la cylindrée et obtenir un moteur disposant d’une réserve de puissance suffisante ou au moins un peu plus apte à affronter des zones dignes de ce nom. On connaissait déjà les suralésages à 150cc du type Miller 150 ou bien encore du type Elite Motor. Cette fois, il s’agit d’augmenter l’alésage, mais aussi de décaler le maneton pour obtenir une course plus longue. Le moteur TL 200 est né : il apparaît en France pour la première fois sous la forme de plusieurs moteurs (sans cadres) obtenus par Honda France et mis à la dispositions de concessionnaires dont Moto Marne fut probablement le plus impliqué auprès des pilotes, dont Christian Desnoyers, et Daniel Foschia. Notre Georges Graziani s’illustra également au guidon de cette machine. Une petite anecdote : ces moteurs présentaient à leur arrivée en France, une boite de vitesse inversée, c’est à dire dont le rapport le plus long était situé en quatrième position et dont la cinquième rapport était en fait la quatrième vitesse. Ensuite, un kit boite fut remis aux pilotes pour corriger ce désagrément de conduite qui rendait les interzones fastidieuses. Le moteur fut placé dans des cadres Miller ou dans des cadres de TL modifiés, pourvus de fourches de XL 125. Parmi ces trois pilotes nommés, le plus connu fut le premier cité, le célèbre « Desnouilles », qui s’illustra en championnat de France, en 1976 (voir pièces jointes de la Letter 3 ). Ensuite, Foschia repris la moto et le flambeau pour gagner quelques épreuves de championnat tandis que Christian sacré champion de France national sur Montésa-Jeannin continuait sa carrière en expert. Ce modèle ne doit pas être confondu avec la TL 200 R, apparu plus tard et
reprenant le moteur de la RS 200 TS mais avec une vraie boite trial, caractérisé par un allumage
électronique dont le capteur est situé en bout d’arbre à cames, comme sur la 125 XLS de la même époque.
Le cadre est cette fois réalisé en tube de section suffisante et le sabot est en alu. Les défauts du la
première TL 200 ont été corrigés pour donner une excellente petite machine,
légère et efficace, qui évoluera plus tard en TL 250 R devenue très rare et recherchée.
Remarque : C’est à chaque fois le dernier tableau qui doit servir de référence, car au fur et à mesure nous effectuons des corrections sur le tableau de base. Si vous constatez des erreurs ou omissions, merci de nous les signaler par écrit, au siège du Club .
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